Faire aboutir ses projets : un défi difficile à tenir quand on a beaucoup d'idées

Faire aboutir ses projets : un défi difficile à tenir quand on a beaucoup d'idées

« Commencer par la fin et finir par le début », voilà LA phrase que je retiens à la fin de la lecture de ce livre.

Alors bien évidemment c’est une approche totalement opposée à la réflexion normale que peuvent avoir une majorité de personnes. Cette approche n’est qu’une proposition de philosophie de travail pour aider les personnes qui en permanence ont vingt mille idées à la seconde.

Car cette abondance de créativité est difficile en pratique à gérer, car une ressource manque forcément un moment ou un autre : le temps.

Il n’y a que 24 h dans une journée et cela ne risque pas de changer. Il faut donc pour ces personnes dites neurodivergentes trouver les moyens de canaliser cet afflux productif et aller jusqu’au bout de certaines idées.

Je viens de finir la lecture du livre « Comment faire aboutir mes projets quand j’en ai 36 000 en tête » de Béatrice Milliêtre et je vous propose dans ce post de vous en faire un résumé.

Je vous livre les notes que j’ai prises en parcourant cet ouvrage.

Neurodivergent et Neurotypique : voilà le sujet de ce livre

Voilà comment, selon l’auteur, les personnes actives peuvent être classées. La majorité des individus ont une approche typique, classique. C’est-à-dire une réflexion structurée par rapport à une tâche avec une technique dite du petit pas. L’avancement se fait par touche quitte à aller approfondir et passer du temps sur certains aspects. Et même parfois ce besoin de contrôler tous les détails peut être une perte de temps par rapport aux bénéfices obtenus.

Le neurodivergent possède une approche différente. Ce type de profil se caractérise par une production significative d’idées nouvelles. Toute la difficulté alors pour ce type de profil va être de sélectionner certaines et les pousser le plus loin possible.

Mais ce profil aura besoin également de courir plusieurs lièvres en même temps pour se sentir progresser. Plusieurs projets doivent donc se mettre en place afin que le neurodivergent puisse se sentir bien et productif.

L’approche conseillée dans ce livre ne se fait pas en mode projet avec une succession d’étapes pour arriver au but fixé.

Le neurodivergent va dans un premier valider la finalité d’une idée et ensuite se mettre au travail pour réaliser le concept. Cette approche structurée permet à la personne de visualiser l’objectif et surtout les étapes qu’il faut mettre en œuvre. Une fois le point final mis, il ne reste plus qu’à structurer l’ensemble.

Trouver son déclencheur

Toutes les bonnes idées ne valent pas grand-chose tant qu’elles ne sont pas mises en application.

L’auteur explique donc que le neurodivergent doit sélectionner un concept parmi tous ceux présents dans sa tête.

Le point de basculement vers une prise en main de l’idée ne sera possible que si un élément, un déclencheur se produit. Cet élément va pouvoir enclencher le top départ de l’action.

Ce type de profil ne peut pas travailler sans avoir la pression d’une attente. Par exemple dans le cas d’une idée de business, l’élément qui permettra la mise en application d’une idée est constitué par la signature d’un premier client.

La procrastination a du bon au final

La procrastination ou le fait de remettre les choses au lendemain est une approche qui touche de nombreux professionnels.

Derrière cette approche plutôt jugée non productive, un bénéfice peut être retiré. Vous pouvez lire cet article paru sur le blog qui reprend cette attitude en étant appliqué aux professionnels de santé.

La procrastination : la maladie des professionnels de Santé ?
Emploi du temps surchargé, enchainement des activités, gestion des urgences, nécessité de réaliser plusieurs tâches en même temps sont autant de causes conduisant à une procrastination subie. Les professionnels de santé n’échappent malheureusement pas à ce mal de notre société moderne. Résultat, un sentiment d’être débordé avec des

Certains profils ont en effet besoin de ces moments de non-activité apparente pour pouvoir être meilleurs. Cette période non productive est en fait un moment d’intense réflexion et travail intellectuel.

Les profils neurodivergents ont besoin selon l’auteur de faire des périodes de « ne rien faire » pour structurer et réfléchir à leurs projets.

La gestion des émotions et des ressentis du quotidien

Le livre aborde également différentes situations de la vie quotidienne professionnelle afin de comprendre certains comportements.

Par exemple, vous découvrirez comment réagir face à une attaque, une remarque de son n+1 ou encore la gestion du rapport à sa hiérarchie. Car le but n’est pas de rentrer dans une situation de conflit, mais de comprendre ce type de comportement, de remarque peut affecter notre quotidien.

Conclusion

La lecture de ce livre m’a permis de comprendre qu’avoir en permanence des idées n’est pas non productif. Car cette abondance de réflexion peut avoir des répercussions négatives sur la vie.

Vous êtes au final incapable de gérer ce flux d’idées et surtout vous ressentez de la frustration de ne pas toutes les exploitées. Le tout est de bien avoir conscience de cet état et de savoir comment le gérer. Ce livre offre des pistes de réflexion sur cette approche.